Les points importants à négocier pour un prêt immobilier
Une fois que la date de la promesse de vente est signée, vous disposez généralement de 45 jours pour la négociation d’un crédit immobilier. Toutefois, les conditions d’emprunt ne sont pas toujours les mêmes. Afin de convaincre un organisme de crédit, certains arguments doivent être avancés lors de la négociation.
Une assurance avec d’excellentes garanties
Depuis le lancement de « l’amendement Bourquin » permettant aux emprunteurs de changer leur assurance de prêt tous les ans, ceux-ci possèdent toutes les cartes en main pour bien négocier l’assurance de leur crédit immobilier. Malgré ce dispositif, 87 % de l’assurance emprunteur reste la propriété des banques selon le sénateur Martial Bourquin. Cela constitue un vrai levier d’économie pour tous les emprunteurs.
Il est important de jouer sur les quotités (emprunt en couple), d’adapter la couverture à la pratique de sports qui sont à risques. Par défaut, une banque propose un contrat « groupe » offrant un tarif collectif, mais aussi un contrat « individuel » qui est sur-mesure et plus avantageux.
Des frais de dossier réduits
La plupart des banques peuvent vous facturer des frais de dossier de crédit immobilier excédant 1000 €. Le tarif présenté dans la première simulation que votre banque ou votre courtier vous a fournie n’est pas forcément définitif. Les pratiques tarifaires sur les frais de dossier sont largement variables d’un organisme à un autre. Le plus souvent, une marge de manœuvre dans les 20 % existe entre le prix pratiqué et le prix affiché initialement. En ce qui concerne les frais des garanties, vous avez une toute petite marge de négociation. Mais si la banque vous exige une hypothèque, vous ne disposez d’aucune marge de négociation.
Les surcoûts annexes à éviter
La durée pour rembourser un crédit immobilier est de 20 à 25 ans. Toutefois, à cause des renégociations de crédit, des déménagements ou autres, la durée effective pour un remboursement est juste de sept ans en moyenne. Afin d’éviter de nombreux rachats de crédits, la majorité des banques prévoient des pénalités ou des indemnités de remboursement anticipé ou IRA. Lors de la signature du contrat, vous avez la possibilité de négocier une clause pouvant limiter ces IRA.
La clause de transfert vous permet de conserver votre prêt ainsi que votre taux initial même en cas de déménagement. Compte tenu des taux actuels, c’est une véritable aubaine.
Plus d’options à réclamer
Afin de prévoir une difficulté financière ou un chômage, les banques acceptent la modulation des échéances. Dans le cas où vos revenus augmentent, il vous est possible d’accroître vos mensualités afin de rembourser plus rapidement. Par contre, si vos revenus baissent, vous pouvez ainsi les diminuer.
Pour décrocher le taux le plus concurrentiel, une banque pourrait mettre différents produits annexes dans sa balance dont l’ouverture de compte d’épargne dédiée aux enfants, la souscription d’une assurance auto ou habitation… Cela ne doit pas vous poser problème s’ils permettent de réduire le taux. Sachez que la banque ne peut pas vous obliger à accepter ces produits annexes. La signature d’un contrat de crédit immobilier est un moment propice pour la négociation des frais bancaires.